Sword of Mana

On attendait en France le studio japonais Brownie Brown avec Magical Vacation, leur premier titre sur GBA. Un petit bijou qui finalement n’arrivera jamais. En revanche, Brownie Brown déboule en France avec Sword of Mana (Shinyaku Seiken Densetsu au Pays du Soleil Levant), le dernier avatar sur console de la série des Seiken Densetsu, autrement dit chez nous Secret of Mana. Adaptation GBA du premier opus sorti il y a plus de dix ans sur Gameboy classique Noir & Blanc, Sword of Mana est plus qu’un simple remake : Nouveau personnage, nouveau scénario, nouveau système de combat, nouveau système d’évolution des statistiques et des compétences, nouveau système d’évolution des armes, réactualisation du monde et des monstres, etc. Bref, un nouveau jeu à découvrir, même pour ceux qui croyaient tout connaître de Secret of Mana !

Secret of Mana est une série qui, contrairement à ce que peuvent dire certains, a connu un vif succès en France parce qu’elle est quasiment la seule chez Squaresoft à avoir été importé en Europe depuis son commencement. Car tout commence avec Final Fantasy Gaiden : Seiken Densetsu sur Gameboy N&B (FF Gaiden signifie que Secret of Mana est à l’origine un épisode parallèle à la série Final Fantasy), dit également Final Fantasy Adventures aux Etats-Unis ou encore Mystic Quest Adventures en Europe. Et oui ! Vous les vieux de la vieille qui se sont dit “je vais me taper un petit jeu d’aventure sur Gameboy” ont choisi sans le savoir le premier épisode de Secret of Mana. Par la suite, les mêmes joueurs ont pu s’acheter Secret of Mana sur Super Nintendo, appelée Seiken Densetsu 2 au Pays du Soleil Levant. Quelques années plus tard, Squaresoft récidive sur Super Nintendo avec Seiken Densetsu 3, seul épisode à ne pas avoir vu le jour en Europe. Sans oublier bien sur Legend of Mana sur Playstation…

– Deux scénarios pour le prix d’un !

Sword of Mana est donc un remake du premier épisode, Mystic Quest Adventures. Nous ne vous raconterons pas quelle est l’histoire de la première version mais plutôt de la seconde puisque Square a changé tout le script. En lançant le jeu, vous aurez donc le choix entre deux personnages : une fille et un garçon. Si vous choisissez le garçon, le scénario sera assez proche de celui du premier opus : Vous êtes le fils d’un noble du royaume allié du Clan de Mana mais le Chevalier Noir a décidé de tuer tous les membres du Clan de Mana et a décimé la famille du héros. Seulement voilà, vous êtes vivants et vous désirez à tout pris vous venger de cet affront. Si vous choisissez en revanche de jouer le scénario de la fille, il s’agira d’une histoire totalement inédite. Vous faites partie du clan de Mana et le chevalier noir arrive dans votre village pour le réduire en cendre. Votre mère, qui s’avère ne pas l’être (premier rebondissement), vous confie alors à un guerrier dont la fidélité au clan n’est plus discutable. Ce chevalier vous confie ensuite à la famille du héros qui mais le chevalier noir vous rattrape et tue sa famille. Durant votre fuite, vous êtes séparés du héros et durant des années vous ne vous verrez plus. C’est bien plus tard que vos chemins se croisent à nouveau…

Ce petit résumé de la situation permettent de saisir certaines des pièces les plus importantes du puzzle Sword of Mana. Sans pour autant vous révéler l’ensemble de l’intrigue, sachez que d’autres pièces viendront se rajouter pour votre plus grand plaisir, compliquant encore la situation, même si tout devient assez clair à mesure que vous avancez dans scénario. Ce dernier n’est évidemment pas la seule grande innovation de Sword of Mana par rapport à Mystic Quest Adventure. Outre cela, vous aurez évidemment le droit à des graphismes fouillés et colorés ainsi que de très jolies mélodies que nous ne saurons trop vous conseiller d’écouter avec un casque stéréo. Edité par Nintendo, Sword of Mana bénéficie en outre de quelques détails dans la finition bien agréable. D’abord, la traduction est intégralement en français et cette dernière est d’assez bonne facture, contrairement à d’autres qui auraient mieux fait de rester en anglais. Au final, Sword of Mana est assez proche dans sa réalisation technique de Secret of Mana sur Super Nintendo. On reconnaît bien là un travail de l’équipe qui travailla jadis sur Seiken Densetsu 2 & 3, tous partis vivre leur aventure chez Brownie Brown. La ressemblance est finalement assez logique ! D’ailleurs, les fins connaisseurs en termes de jeux Squaresoft diront que Sword of Mana est techniquement au même niveau que Seiken Densetsu 3… Ce qui d’ailleurs n’est pas faux.

– Brownie Brown se lâche !

Mais Sword of Mana n’est pas qu’une simple mise à niveau de SD 3. Car dans le gameplay, pleins de détails montrent que Brownie Brown a pris du galon depuis 10 ans. Si certains trouveront que le jeu manque de profondeur, c’est qu’ils ne seront pas penchés dessus assez longtemps pour se rendre compte de l’étendue du gameplay… Le système de progression est assez similaire à un autre opus de la série, de même pour les menus en cercle que les adorateurs de Secret of mana reconnaîtront. Action RPG en temps réel, vous frappez les ennemis jusqu’à ce qu’ils soient morts et récoltez ainsi des points d’expérience. Jusque là, rien de bien méchant. Vous contrôlez un personnage principal et un personnage accompagnateur qui variera en fonction de votre avancement dans chacun des deux scénarios. Ce second personnage ne sera contrôlable que durant les phases de combat (si vous désirez toutefois le contrôler, ce qui n’est pas obligatoire), ce qui est radicalement différents des Secret of Mana de la Super Nintendo où vous contrôliez 3 personnages d’égale importance. En revanche, à l’instar des deux opus Super Nes, vous pouvez nuancer le style de combat du PNJ, plutôt attaque ou plutôt défense, plutôt magie ou plutôt armes. Une nuance qui existe également pour votre personnage principal et qui aura son importance si vous décidez de jouer avec le PNJ (qui ne le sera plus d’ailleurs…).

Coté statistique, la première partie du tableau est assez classique : points de vie, point de magie, force, défense, résistance à la magie, agilité et intelligence. S’ajoutent à cela les éternels niveaux d’expérience et le nombre de points à acquérir avant le prochain niveau. C’est après que cela se gâte. D’abord, pour passer d’un niveau à l’autre, outre le fait de gagner de l’expérience, vous devrez choisir entre plusieurs voies d’évolution : guerrier, moine, sorcier, sage ou voleur. Chacune de ses voies vous permet d’acquérir un bonus dans vos statistiques différent. Les sorciers et les sages privilégieront la magie et l’intelligence, les guerriers et les moines plutôt la force et la vie, le voleur quant à lui préférera la résistance et l’agilité. Bref, vous pouvez choisir. Un choix d’autant plus judicieux qu’il vous faudra bien sûr doser les évolutions en fonction de votre style de combat (armes ou magie) mais également en fonction des classes que vous pourrez obtenir si vous avez acquis un nombre de niveau précis dans chacune des voies nécessaires à l’acquisition d’une nouvelle classe. Notez que votre PNJ montera également de niveau comme vous mais que vous n’aurez à aucun moment le contrôle sur son évolution.

Outre le niveau d’expérience, votre personnage pourra également développer un niveau de compétence avec les 9 types d’armes différentes du jeu (épée, canne, poing, chaîne, serpe, arc, lance, hache et fléau pour 3 types d’attaques qui sont percer, entailler et frapper) et les 8 types de magies associés aux esprits de Mana. Les esprits de Mana sont toujours les mêmes qu’auparavant (comme Lumina, Luna, Athanor ou encore Ondine et Dryade) et compte deux magies chacun : Une magie de soutient et une magie d’attaque, la forme de cette dernière dépendant de l’arme que vous utilisez. Plus vous utiliserez une magie ou une arme, plus votre compétence sera importante et mieux vos sorts et vos coups porteront. Vous pourrez ainsi augmenter vos niveaux de compétence jusqu’à 30 pour chaque arme et magie. En outre, en associant une forte magie avec une forte arme, vos attaques seront d’autant plus forte. Pour augmenter encore la force de vos coups et de vos magies sans pour autant passer des heures à monter vos niveaux d’expériences et de compétences, deux choix s’offrent à vous : l’amélioration de vos armes, armures et magies et l’équipement. Pour ce dernier, vous aurez en effet l’occasion de vous équipez d’accessoires qui apporteront un bonus considérable à certaines de vos statistiques. Les plus rares n’augmenteront nullement vos statistiques mais multiplieront vos gains ou vos points d’expérience.

– Des armes, armures et magies évolutives…

Au-delà de vos propres statistiques, vos armes, armures et magies auront également les leurs. Sachez par exemple qu’en acquérant pour la première fois une arme et une magie, elles ne seront qu’à un faible niveau et qu’il vous faudra les améliorer. Pour améliorer une arme ou une armure, deux voies s’offrent à vous, toutes deux accessibles depuis un forgeron. D’abord, vous pouvez reforger votre équipement à l’aide d’un des 40 matériaux différents (parmi lesquels vous trouverez le chêne, le houx, l’os, le cuir, l’ivoire, la soie, le fer, le marbre, les écailles, le mythril ou encore le cristal, le plus précieux de tous). Si vous n’avez pas de matériau, vous avez encore une possibilité : l’amélioration avec un fruit ou un légume. Les premiers sont destinés aux armes, les seconds aux armures. Ces végétaux, que vous pouvez acquérir en abattant des ennemis où en les cultivant, ont tous une propriété différente en fonction de l’équipement avec lequel vous voulez le forger. Les magies, enfin, n’obéissent pas aux même règles, mais évoluent également. En sélectionnant votre magie dans le menu, vous pouvez observer un chiffre qui indique le nombre d’esprit de cette famille en votre possession. Sachez que vous pouvez en acquérir jusqu’à 8, le premier vous sera donné au cours du scénario du jeu et le dernier ne pouvant être obtenu qu’en ayant les 7 autres. Sachez que les 7 upgrades font chacun l’objet d’une mini quête et qu’il vous faudra parfois faire le tour le la carte complète du jeu pour en obtenir plusieurs… Et encore, certains upgrades ne peuvent pas être obtenus simplement en vous rendant dans une pièce à n’importe quel moment !

– Jour… Nuit… Jour… Nuit…

Et c’est ainsi que nous allons commencer à parler des moments de la journée et des 7 jours de la semaine, un système que les joueurs de Legend of Mana et Seiken Densetsu 3 doivent connaître. En bas à gauche de votre écran, vous pouvez voir un esprit. Cela veut simplement dire que vous êtes le jour de la semaine dédié à cet esprit. Le cheminement des jours de la semaine est assez simple à se souvenir puisqu’il suit celui de l’écran de sélection des esprits dans votre menu (sachant que Shade, l’esprit de la nuit, n’a pas de jour associé). Cela peut commencer avec Athanor, suivre avec Ondine, puis Dryade, puis Sylphide, etc., etc. pour finir avec Athanor pour recommencer le cycle. Chaque journée est ensuite divisée en 8 parties : le matin (1 partie), la journée (3 parties), la soirée (1 partie) et la nuit (3 parties). En tout cela donne 56 moments différents dans le semaine. A certains moments, sur certaines parties de la carte, vous arriverez à trouver des objets, des ennemis et des PNJ différents. Le soir certains sont encore debout tandis que d’autres ne se lève que le matin… Ce qui est également vrai pour les ennemis, les plus rares (les cyclopes) pouvant être trouvés à certains endroits très précis à un certain moment d’une journée précise ! Bref, une chance sur 56 de tomber dessus… Ces Cyclopes, qui font l’objet d’une mini quête et qui sont au nombre de 8 (comme le nombre d’esprits), permettent d’obtenir des objets particuliers en les tuant. Ces derniers vous sont ensuite utiles pour obtenir un upgrade de chaque esprit. L’influence des jours et des moments est également très importante pour rencontrer Nicolo le marchand, chez qui vous pouvez acheter des objets. D’ailleurs, si vous êtes bon client et que vous acheter plusieurs centaines de fois des objets chez lui, il ouvrira un nouvel étal avec des objets précieux et des matériaux non moins importants (comme le cristal…). Encore convaincu du peu de profondeur de ce jeu ?

Si vous l’êtes encore, voici encore quelques détails qui vous feront définitivement changer d’avis. Sachez, par exemple, que le jeu se décompose en 50 mini quêtes. 17 font parties du scénario principal, 33 sont facultatives. Certaines se suivent et ne peuvent être faites que dans un certain ordre. D’autres concernent exclusivement la montée en puissance des esprits. D’autres encore feront appel à votre générosité… Sachez également qu’il y a 119 ennemis à abattre (en dehors des boss) et qu’un compteur de tués est disponible pour chacun d’entre eux. Ce compteur n’est évidemment pas là pour rien : Si vous en faites le tour en tuant 999 ennemis d’un type, celui-ci se transformera et deviendra tout noir et bien plus forts qu’auparavant. En outre, certains ennemis ne sont sensible qu’à un type d’armes et de magie, et qu’ils sont également insensibles à d’autres, et ce quel que soit votre niveau de compétence en arme et magie. Sans oublier également que chaque ennemi à deux sens prédominants (un primaire et un secondaire) qui lui servent à vous détecter dans l’aire de jeu£. Ces sens sont au nombre de six : vuejour (vous voit le jour), vuenuit (vous voit la nuit), odorat (vous détecte devant plus ou moins loin), ouïe (vous détecte si vous êtes près, que ce soit devant ou derrière), magie (vous détecte si vous n’avez plus beaucoup de points de magie) et vie (vous détecte si vous n’avez pas beaucoup de points de vie). Vous pouvez d’ailleurs obtenir des objets qui permettent d’annuler leurs sens, comme le bouton d’or pour la vue ou la rose parfumée pour l’odorat. Mais ce n’est pas tout : Vous pouvez également attirer certains ennemis avec certaines viandes. Chaque viande correspond à une des 16 familles d’ennemis existantes.

– Avez vous la main verte ?

Dernier points pour vous convaincre de la profondeur du jeu : La serre ! Cette dernière a trois fonctions et peut se trouver en plantant la graine de cactus dans les pots à votre disposition aux quatre coins de la carte. D’abord, vous avez accès à une forge où vous pouvez forger ou reforger votre équipement. Ensuite, vous pouvez parler avec P’tit Cactus qui se trouve dans l’entrée de la Serre… Il ne parlera jamais vraiment mais vous pouvez lui raconter vos aventures. Si vous avez accompli une quête où si vous avez avancé dans le scénario du jeu, P’tit Cactus tiendra alors un journal que vous pouvez ensuite lire à droite de l’entrée de la Serre. Enfin, vous avez accès au jardin. Dans le jardin se trouve l’arbre Trent. Il vous proposera de cultiver pour vous des fruits et des légumes. Pour cela, rien de plus simple : donner lui deux graines et aller faire un tour hors de la Serre. Revenez et cueillez vos végétaux. Jusque là ce n’est pas vraiment compliqué, surtout si vous ne cherchez pas à obtenir un végétal particulier. Pour obtenir un fruit ou un légume particulier, les choses se compliquent : sachez d’abord qu’il existe 8 graines différentes, qu’il y a 16 fruits et 16 légumes différents et rappelez-vous que la semaine compte 7 jours ! Sachez que 4 jours sur 7, vous obtiendrez un fruit et 3 jours des légumes. Enfin, dernier détails, certains fruits et légumes sont communs et facilement accessibles, d’autres sont plus rares et ne peuvent être obtenus que le bon jour avec la bonne combinaison de deux graines (comme le RhinoMelon par exemple, disponible le jour de Lumina uniquement par la combinaison d’une grosse graine et d’une graine longue…). Les fruits sont assez importants dans la mesure où ils vous permettent d’accomplir une quête mais également d’accéder aux armes et armures ultimes, combinaisons de certains matériaux et de certains végétaux.

A tout cela s’ajoutent encore les pièces d’esprits, qui permettent de lancer la magie de soutien associé à l’esprit sur vos deux personnages, les icônes d’esprits qui infligent aux ennemis une altération d’états (comme poison, fossile, paralysie, dodo, cupidon, etc.) et les 7 cartes Amigos qui vous permettent de réaliser des invocations et que vous ne pouvez obtenir qu’en connectant votre GBA à une autre. Sans parler de tout un tas de détails qui illumineront vos nuits blanches. Pour finir le scénario d’un des deux personnages, une vingtaine d’heures, peut-être une trentaine, suffisent amplement. Ce qui sera déjà bien pour un joueur modeste. En revanche, si vous êtes décidé à finir les 50 quêtes, à réunir les 8 niveaux de chaque esprits, à forger toutes vos armes et armures jusqu’au stade ultime et maîtriser ainsi Sword of Mana comme le pur rôliste que vous êtes, il vous faudra non pas 2 ou 3 fois plus de temps mais au moins 10 fois plus ! Comme bien des jeux de Squaresoft, et Seiken Densetsu 3 et Legend of Mana en sont deux exemples, la durée de vie de Sword of Mana n’est pas dans le scénario principal mais dans toutes ces petites choses que vous devez faire pour terminer le jeu à 100 %. Vous n’êtes évidemment pas au bout de vos peines et le courage devra couler à flot. Pensez également à acheter des pansements et de la baume pour les doigts… Ils trouveront également leur utilité !

Technique

Brillant ! L’animation des personnages est fine et les décors sont colorés et détaillés.
19/20

Audio

Sword of Mana tire parti de la puissance de la GBA dédiée aux sons et à la musique. A écouter au casque évidemment !
16/20

Jouabilité

Simple d’accès, Sword of Mana est destiné aussi bien aux joueurs occasionnels qu’aux gamers plus expérimentés qui cherchent les 100 %
17/20

Intérêt

Deux scénarios, des équipements à gogo, des matériaux en folie, des upgrades de partout, Sword of Mana est de loin l’Action RPG le plus complet de la GBA.
19/20

NOTE GLOBALE

Sword of Mana est sans aucun doute l’un des meilleurs Action RPG de la GBA jusqu’à ce jour, peut-être même toute catégorie confondue. La concurrence dans l’hexagone (notamment Shining Soul II de Sega) est évidemment incapable d’espérer tenir tête ne serait-ce qu’une petite minute face à ce jeu bénéficiant non seulement d’une magnifique réalisation technique mais également d’une durée de vie quasiment sans égale sur GBA, sans oublier qu’il peut convenir à tous les types de joueur. Brownie Brown, qui avait déjà séduit les joueurs avec les opus précédents lorsque cette équipe de développement faisait encore partie de Squaresoft, mais également avec Magical Vacation pour ceux qui n’ont pas peur de jouer en japonais, serait sans doute capable de faire encore mieux… On attendra évidemment la déclinaison de Kingdom Hearts sur GBA (le Chain of Memories présenté à l’E3 de mai dernier et dont vous pouvez retrouver une news dans notre rubrique “actu”) pour faire un comparatif musclé entre les deux titres, tous deux sous la houlette de Square-Enix… Digne successeur de ses aînés, notamment le Final Fantasy Gaiden : Seiken Densetsu (Mystic Quest Adventure) dont il reprend l’essence tout en lui donnant un second souffle de vie surpuissant, Sword of Mana se pose comme l’un de ces titres qui ne méritent pas de faire partie de votre ludothèque GBA… Non, il mérite simplement que votre ludothèque se prosterne à ses pieds ! Passez manant, Sa Majesté Shinyaku Seiken Densetsu acceptera peut-être de trôner dans votre étagère si vous êtes digne de lui !
18/20

+ 2 scenarios
+ 50 mini quetes
+ 200 heures pour le torcher
+ une réalisation magnifique
+ des stats à gogo
+ des materiaux de folies – hum…